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L'actualité des étudiants
16 juin 2015

Son ami ne comprend pas sa blague : il décide alors de déterrer la hache de guerre

Etat_20-03-2015

Le 10 avril dernier, nous publiions un article relatant les aventures invraisemblables et inédites de Guillaume et Clément qui, ivres au possible, avaient décidé d’enterrer la hache de guerre profondément et solidement, de façon à ce qu’elle ne remonte jamais. Deux mois environ se sont écoulés, et ces deux marseillais d’adoption, bien connu pour leur côté excessif, continuent de défrayer la chronique. Un comportement impardonnable aurait poussé l’un des deux camarades à entreprendre des travaux d’extraction, et ramener la hache de guerre au-dessus du niveau du sol. Retour sur le faux pas de Guillaume.

 Jeudi 21 mai - il est 10h26 quand Pierre publie une citation d’OSS 117 sur le mur Facebook de Clément.  Une action somme toute banale pour les deux amis, qui pouvaient passer des cours entiers d’hydrogéologie à balancer des répliques du film lors de leurs années marseillaises. Mais cette fois, tout va basculer en une fraction de seconde.

 Tout perdre en un commentaire Facebook

 Au lieu de simplement « liker » ou de commenter avec un simple « MDR », l’intéressé voit une fenêtre s’ouvrir pour tenter une petite blague, et s’y engouffre instantanément. Il décide alors de faire croire qu’il pense fermement que cette citation provient du film camping 2, tout en rajoutant qu’il y a plein d’autres répliques cultes en en citant une de Dikkenek. Aussi naïvement qu’un rongeur se jetant sur le fromage de la tapette à souris, Guillaume tombe à pied joint dans le piège. Il commente alors : « sauf tout le respect que l’on vous doit Clément, cette réplique est dans Dikkenek ». C’est la stupeur, l’incompréhension. Pire encore, le jeune homme s’enfonce encore et encore en insistant sur le fait que cette réplique ne provient pas d’OSS 177, sous le regard inquiet de ses amis, qui n’ont visiblement pas les moyens de le sortir de là. « C’était un peu comme si on le regardait s’enfoncer dans du sable mouvant sans qu’on ne puisse rien faire » commente Mathieu, « on était totalement impuissants, et lui, en essayant de forcer dans le sable, s’enfonçait encore plus ».

 Des « certitudes » finalement fragiles

 « Au-delà de l’énervement, il y a surtout beaucoup de déception. C’est fou ce qu’il m’a fait. Jamais je ne l’aurai pensé capable de ça. Tout le monde a parfaitement compris, sauf lui. J’ai l’impression que le monde s’écroule autour de moi, c’est effrayant de se rendre compte à quel point tout est si fragile en fait. Un jour tu emmènes ton meilleur ami voir un spectacle de cirque, et le lendemain il te plante une dague dans le cœur ». Certains penseront peut-être que la réaction de ce nouveau rouennais est excessive, qu’on a le droit à l’erreur, qu’il faut savoir pardonner, mais même à froid, il maintient sa position.

Débute alors les travaux d’extraction de la hache, où il essaie de se rendre sur le chantier une fois par semaine. « Il ne m’a pas laissé le choix, je peux faire beaucoup de sacrifices, mais fermer les yeux là-dessus, clairement c’est non. Maintenant on en est là, point barre, je ne ferai pas machine arrière. » ajoute-t-il tout en faisant part de son inquiétude quant à la présence d’uranium.

 « L’uranium, c’était son idée bizarrement. Je pense qu’il savait très bien qu’il était le plus à même de commettre la faute. Il a donc voulu se protéger d’une certaine manière ». Dans l’immédiat, l’hypothèse la plus avancée est de pomper le dangereux métam pour le relâcher au large des fameuses calanques marseillaises. La hache serait alors libre de remonter à la surface.

 La rédaction

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