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L'actualité des étudiants
10 avril 2015

Ivres, ils enterrent la hache de guerre pour de bon

hache_guerre

 Marseille – Les traits sont tirés, leurs corps meurtris et les visages assombris par la nuit qu’ils viennent de passer. Guillaume et Clément, respectivement 24 et 23 ans, étudiant en dernière année de Master ont réalisé l’irréalisable : enterrer littéralement la hache de guerre. Décryptage.

 C’est au BDM (Bar Du Marché, place Notre Dame du Mont), que l’idée a germé dans la tête de ces deux camarades. Le bar est particulièrement réputé en région marseillaise : « le soleil est de la partie et le pastis à 1.70€, on y passe facilement tout l’après-midi » nous glisse Guislain, un habitué des lieux. Les deux amis ont leur petite habitude, puisqu’ils s’y retrouvent au minimum une fois par semaine, le dimanche soir. « C’est notre petit péché mignon, le dimanche, c’est BDM, on peut même manger des burgers en même temps. Le jaune a particulièrement coulé à flot ce soir-là » se souvient Clément.

 Un premier nuage à l’horizon

 Leur amitié se portait incroyablement bien, peut-être même trop selon Guillaume. C’est lors d’une pause-café à l’Université que leur relation a commencé à battre de l’aile. Il était 10h05, le ciel azur était radieux et Clément d’humeur taquine. Il crut drôle de saisir le thé de Guillaume, tout en laissant couler une goutte d’eau de pluie à l’intérieur, qui ruisselait encore de l’averse de la veille. « J’ai fait un pas en arrière tout en levant la pointe de mon pied droit. Je l’ai hyper mal pris, j’avais besoin de prendre un peu de recul » explique celui qu’on surnomme G.G. « C’est à ce moment-là qu’à commencer à poindre la hache de guerre » finit-il.

 Un projet qui se concrétise

 Depuis, ils vivent des hauts et des bas, les hauts semblent cependant l’emporter puisqu’ils se rendent toujours à leur rendez-vous hebdomadaire du dimanche. C’est dans un élan de motivation et de forte ébriété, qu’ils décident ensemble d’aller chercher la hache chez Guillaume, et de l’enfouir le plus profondément possible. Ils refusent de nous communiquer la localisation exacte, de peur qu’elle ne resurgisse. « Le plus dur, c’était de couler le béton, le reste c’était piece of cake » assure le plus jeune des deux, encore transpirant.

A la question de la présence de l’uranium, Guillaume répond : « C’est ma petite trouvaille perso, imaginez que l’envie de déterrer la hache de guerre nous gagne, si on creuse et qu’on tombe sur de l’uranium, ça va nous refroidir direct je pense. C’est une sécurité extrême, on ne sait jamais ».

La rédaction

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