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L'actualité des étudiants
14 avril 2015

Il ne comprend pas pourquoi il n'arrive plus à chopper en disant "Hey, t'as pas un 06 ?"

Roméo

Adulé hier, il connait des jours plus sombres aujourd’hui. C’est l’histoire de Roméo, jeune gapençais de bientôt 24 ans, qui a effectué son Master à Marseille et vient de migrer en Haute Normandie pour son stage de fin d’étude. C’est dans ce contexte que le jeune homme est de nouveau « en chasse » en terre inconnue. Seul problème, sa technique serait devenue perfectible. Enquête.

 Un prénom et une « gueule » qui aident

 « D’habitude, quand je donne mon prénom à ma proie, c’est 70% du travail qui est fait ». Sûr de lui, c’est en ces termes qu’il débute notre entretien. Pourtant, deux jours plus tôt, il subit un échec cuisant et avoue ne pas comprendre pourquoi.

C’est lors de la Coupe de France de volley Universitaire des écoles de commerce, qu’une étudiante faisant partie du staff lui tape dans l’œil instantanément. « Il y a eu des regards répétés et insistants, alors je les lui rendais, en insistant encore un peu plus, dans ma tête, il y avait la place. » Explique-t-il, non sans rappeler qu’un regard et de jolis yeux peuvent le rendre complétement vulnérable.

 Une approche quasi-parfaite

 Le tournoi touche à sa fin, le soleil brille sur Rouen, un barbecue se met en place et, c’est l’équipe de l’ami qu’il était venu supporter qui remporte la compétition. Tous les voyants sont au vert. Il aperçoit alors son coup de cœur, isolée, elle porte un carton de canette Burn, qu’elle propose aux convives. « J’ai vu une ouverture, une fenêtre, et je m’y suis engouffré direct » synthétise-t-il. Le premier contact est assez encourageant, mais la suite le sera beaucoup moins. « Quand j’ai dit que je m’appelais Roméo, elle n’a pas réagi, même pas un petit sourire. Je me suis senti banal, comme si je m’appelais Axel, Xavier ou Clément, c’était vraiment cruel comme sentiment ».

 Un développement de la téléphonie mobile trop important

 La technique de son prénom ne fonctionne donc pas, mais le jeune Don Juan ne se décourage pas. Il décide alors de sortir sa réplique salvatrice : « Bon, y’a moyen d’avoir ton 06 ou quoi ? ». Visiblement un brin choquée, sa conquête lui répond que son copain n’apprécierait certainement pas, puis d’ajouter : « En plus, on est en 2015, j’ai un 07 maintenant », avant de faire volte-face et de proposer une cannette à un autre sportif.

 Ayant beaucoup de mal à dissimuler sa déception, le séducteur retourne vers ses amis qu’il avait manifestement oublié, mais eux, l’attendaient. En montant dans la voiture de son copain il déclare : « c’est vraiment un fléau cette histoire de 07, d’ici 5 ans, je vais devoir me mettre sur Tinder quand elles auront toutes des 08 », avant de siffler un groupe de fille par la fenêtre de l’automobile.

 La rédaction

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