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L'actualité des étudiants
23 juillet 2015

Chanter « Something » des Beatles en acapella et BeatBox : une nouvelle arme de séduction infaillible

 

Something

Rouen – Nous avions rencontré ce jeune homme en avril dernier qui tentait encore d’aguicher les filles avec la technique – vieille comme le monde – de demander le « 06 » de sa conquête, il n’en menait pas large.  Aujourd’hui, et grâce à l’aide d’un ami, il a changé drastiquement de méthode, et ça marche. Actu-Étudiant a enquêté.

 « À force d’essuyer les échecs, j’ai dû me remettre en question. Ça n’a pas été facile, je devais tout changer » confie Roméo, qui semble désormais plus léger, et qui a retrouvé son sourire d’antan. Il n’est jamais facile de tout détruire, pour tout rebâtir ensuite. C’est en tout cas ce que pensaient ces deux amis Sudistes alors qu’ils se trouvaient au creux de la vague quelques mois en arrière. La roue a depuis tournée. Leur nouveau procédé ? Interpréter une version acapella et BeatBox de la célèbre chanson des Beatles « Something », écrite par Georges Harrison et qui, se classe 278ème dans le classement des 500 plus grandes chansons de tous les temps selon le magazine Rolling Stone.

 « Gros, il faut qu’on apprenne les paroles de "Something" impérativement »

 Cette chanson, ils la jouent au moins une fois par soirée, lors d’un moment de flottement, où ils sont sûr d’obtenir une parfaite attention de l’auditoire. Un moment par soirée où le temps semble s’arrêter. « Au moment d’entamer le refrain, on peut voir les filles sans voix, les étoiles plein les yeux » admet-il. « Je dois reconnaître que c’est assez gratifiant ».

 « Cela a commencé quand il est venu me rejoindre à Rouen » nous explique son meilleur ami. « En rentrant du boulot un soir, il m’a informé que Paul McCartney se produisait au Stade de France le 11 juin. Deux minutes plus tard, on avait les billets. On a visionné des vidéos de son nouveau concert sur YouTube et on a halluciné quant à son interprétation de « Something » au Ukulele. Je lui ai tout de suite dit : « Gros, il faut qu’on fasse ça », et la folie a débuté ».

 Des débuts sur les chapeaux de roue

 À force de la chanter encore et encore, elle commence à rentrer parfaitement dans leur tête. Lors d’une soirée à la Fée Torchette, elle va ressortir naturellement, presque trop naturellement, sous le regard subjugué de leurs deux amis privilégiés, qui auront donc le droit à la toute première interprétation. « On s’est jeté un regard rapide, et on a commencé instinctivement à chanter la première phrase. Ensuite, le BeatBox est venu tout seul au moment où j’entamais « I don’t want to leave her now ». Il m’a surpris, je ne m’y attendais absolument pas, ça m’a fait quelque chose oui. Je crois même que j’ai eu envie de l’embrasser à ce moment-là, d’ailleurs je crois qu’on s’est embrassé ce soir-là, mais enfin, ça, c’est un autre débat. En tout cas je comprends bien ce que peuvent ressentir les filles quand elles nous écoutent maintenant » nous livre en toute humilité son ami et Co-interprète.

 « C’est à nous qui l’ont interprété en premier et je ne l’oublierai jamais, mais aujourd’hui encore, des mois après, c’est comme si c’était la première fois à chaque fois. Il n’y a absolument aucune lassitude, c’est ce qui est incroyable » nous glisse Axel.

 Aucun échec enregistré à ce jour

 Les deux amis aiment à se remémorer les petites anecdotes et les interprétations spéciales. « Il y a eu cette fois au Saxo, lors d’un apéro Jean-Mi » se rappelle Roméo. « On venait de rencontrer Julie, 22 ans, très jolie, elle était l’amie d’une amie. Après avoir parlé 10 minutes, on lui a interprété, juste pour elle. Elle a fondu, elle était sous le charme total en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire. Puis elle nous a dit qu’elle n’avait pas l’habitude de faire ça, mais qu’elle n’avait pas le choix vu les circonstances, et nous a demandé nos numéros de téléphone. On s’est senti agressés, presque violés » en rigole-t-il aujourd’hui.

 « Puis il y a eu cette fois à Millau » embraye son acolyte. « Lors du festival des Natural Games, on sortait du dernier concert de la soirée, en traversant la passerelle qui menait du lieu du festival jusqu’à la rive, de l’autre côté du Tarn, on a commencé à chanter et les cinq filles de devant nous sont devenues folles. Elles ont ensuite toutes voulu nous accompagner jusqu’à notre camping, c’était trop ».

 Mathilde, 26 ans, est la dernière victime en date. Elle avait entendu parler de la coutume qui commençait à faire du bruit en Haute Normandie, mais se pensait au-dessus de tout ça. Finalement, elle aura succombé comme tant d’autres avant elle. « J’avoue que j’étais sans voix, je n’avais rien entendu de si beau depuis un long moment. En plus, nous nous trouvions dans un coin reculé, à la campagne, dans le hameau de Heudreville-sur-Eure, l’ambiance était très bucolique, c’était magique ». Un moment qui va rester gravé dans sa tête pour très longtemps.

 En toute fin d’interview, nous remarquons finalement des sourires cachant un malaise plus profond sur le visage des deux jeunes camarades. « C’est vrai que c’est bien, ça a beaucoup changé vis-à-vis des filles dernièrement, mais c’est devenu presque trop facile »  admet modestement Roméo. « Avant, je prenais beaucoup plus de non, mais je préférais le challenge. Maintenant, c’est cuit d’avance et je trouve ça ennuyeux. Peut-être que je devrais revenir à des techniques plus ancestrales finalement » finit-il, avant d’envoyer un SMS « Slt sa va ma biche ? » à une fille qu’il n’avait pas revu depuis la terminale.

 La rédaction

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